top of page

T411 : combien a coûté le téléchargement illégal ?

Publié le 19/07/17 à 23h57 — Mis à jour le 19/07/17 à 23h57

Alors que la plateforme T411 qui mettait à disposition des liens vers des fichiers torrent pour télécharger de la musique, des films, des vidéos ou encore des jeux a été fermée et que les cerveaux sont encore en fuite, la SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique) et l’Alpa (Association de Lutte contre la Piraterie Audiovisuelle) sont en train de calculer combien leur a coûté le téléchargement illégal.

Des personnes toujours en fuite

Pour le moment, 2 Ukrainiens et 4 autres individus ont été interpellés en Suède et en France, mais la gendarmerie de Rennes a déclaré qu’elle n’est pas sûre d’avoir arrêté toutes les personnes impliquées dans l’affaire. De plus, les premiers à avoir été interpellés sont des super modérateurs, c’est-à-dire des individus en charge de vérifier le contenu des liens soumis sur le site, mais il resterait d’autres personnes dans le monde qui "travaillait" pour T411.

Un préjudice colossal

Les premières estimations sont tombées, la SACEM déclare avoir un manque à gagner de 3 millions d’euros, quant à l’Alpa, elle estime le préjudice à plus d’un milliard d’euros. D’après leurs calculs, il y aurait eu environ 250 millions de téléchargements illégaux et l’Alpa précise qu’elle a pour le moment recensé 77 000 liens torrents de films et 100 000 pour les séries. Cette estimation ne concerne que les liens qu’elle a pu identifier.

Pour rappel, T411 hébergeait approximativement 700 000 liens vers toutes sortes de contenu (films, séries, musiques, etc.) avec la possibilité de télécharger ces œuvres de façon illégale. Les administrateurs auraient généré plusieurs millions d’euros de revenus par an depuis sa création grâce à la publicité présente sur la plateforme et David El-Sayegh annonce un gain de 6 millions d’euros.

L’Alpa et la SACEM n’excluent pas la possibilité de traîner en justice les utilisateurs ayant mis à disposition un grand nombre d’œuvres.

bottom of page